_ Aujourd'hui, nous allons faire quelque chose de différent.
_ Ah bon, quoi donc ?
_ Tu verras.
En prononçant ces mots, je sors de dessous le lit la boite aux trésors. Tu souris en partant te préparer dans la penderie. J'en profite pour préparer le lit. J'y fixe entre chaque pieds deux larges sangles de cuir, équipées régulièrement d'anneaux.
_ Alors, ça n'a pas l'air très original.
Tu te tiens devant moi uniquement vêtue de ton ensemble rouge et noir et d'une paire d'escarpins vernis.
_ Si tu le dis ... mets toi alors dans la position habituelle.
Tu t'allonges en plaçant tes chevilles sur la sangle du bas. Doucement, j'enroule un bracelet de cuir molletonné autour d'elles. Tu me regardes, l'air gourmande. Tu sais dans quel état cela me met de t'attacher ainsi, de te chatouiller. Tu penses déjà à l'après, au plaisir décuplé.
Tes chevilles sont fermement attachées à la sangle.
_ Jusqu'à présent, je ne suis pas surprise.
Ignorant ta fanfaronnade, j'enserre tes genoux et tes hanches dans deux autres sangles. Toute la partie inférieure de ton corps est immobilisée sur le lit. Puis c'est le tour de tes poignets d'être pris dans des menottes de cuir. Mais, c'est là la première entorse à nos jeux réguliers, au lieu de les attacher serrés à la sangle supérieure, j'utilise entre les anneaux de la sangle et ceux des menottes une cordelette assez longue pour te laisser la possibilité de bouger tes bras. Immédiatement, tu testes les degrés de liberté qu'il te reste. En tirant sur les cordes, tes mains peuvent atteindre tes cuisses, mais pas plus bas. Impossible de te redresser un peu et d'atteindre tes pieds.
_ Où veux tu en venir ?
Je te souris à mon tour, et m'assoie à côté de tes pieds. Doucement, je retire tes escarpins, débouche une petite fiole d'huile et commence à te masser. Tu frissonnes. Ces chatouilles te sont difficilement supportables. Et pourtant, depuis cette première fois où tu as cru mourir d'abord de cet atroce supplice, puis du plaisir décuplé qui l'a suivi, tu te laisses faire, tremblante de peur et de désir à la fois. Je caresse délicatement tes orteils, glisse mes doigts entre pour bien les oindre. Ta peau blanche est si douce.
Je glisse une cordelette autour de tes gros orteils, et les attache ensemble, puis tendant bien le tout en arrière, j'étire la plante de tes pieds au maximum. Ton souffle devient plus court, tu attends le début de l'attaque.
_ Voilà la surprise.
Je fais tournoyer une sorte de bandeau dans ma main.
_ Oh, tu veux m'aveugler, petit coquin ?
_ Pas toi ... Moi.
Lentement, je pose le bandeau sur mes yeux. La pièce disparait dans le noir.
_ Mais ... que veux tu faire ?
A tatons, je m'empare d'un casque stéréo que je pose sur ma tête.
_ D'habitude, c'est toi que je prive de la vue pour te rendre plus vulnérable. Aujourd'hui, je vais m'occuper de toi en aveugle et sourd également. Je vais me passer une excellente musique. Tu vois, je serai complètement isolé, coupé de l'extérieur. La seule chose que je sentirai, ce sera tes tremblements, tes sensations et tes émotions à travers le petit carré de peau dont je vais m'occuper. Et toi, pour une fois, au lieu d'être aveugle et bâillonnée, tu pourras crier, gigoter, te lâcher complètement sans que personne ne sache ce que tu fais ou dit, pas même moi.
_ Hey non, atte...
Ta voix disparait couverte par la musique. Quelle merveille ces petits baladeurs, ils permettent de stocker des heures et des heures. A tâtons, je retrouve une de tes chevilles. Lentement, mes doigts glissent sur la plante de ton pied. Voyons, voyons si je peux lire en toi par cette voie là. Avant de me lancer, je te lance une dernière parole que j'entends à peine :
_ Rendez-vous de l'autre côté ...
_ Ah bon, quoi donc ?
_ Tu verras.
En prononçant ces mots, je sors de dessous le lit la boite aux trésors. Tu souris en partant te préparer dans la penderie. J'en profite pour préparer le lit. J'y fixe entre chaque pieds deux larges sangles de cuir, équipées régulièrement d'anneaux.
_ Alors, ça n'a pas l'air très original.
Tu te tiens devant moi uniquement vêtue de ton ensemble rouge et noir et d'une paire d'escarpins vernis.
_ Si tu le dis ... mets toi alors dans la position habituelle.
Tu t'allonges en plaçant tes chevilles sur la sangle du bas. Doucement, j'enroule un bracelet de cuir molletonné autour d'elles. Tu me regardes, l'air gourmande. Tu sais dans quel état cela me met de t'attacher ainsi, de te chatouiller. Tu penses déjà à l'après, au plaisir décuplé.
Tes chevilles sont fermement attachées à la sangle.
_ Jusqu'à présent, je ne suis pas surprise.
Ignorant ta fanfaronnade, j'enserre tes genoux et tes hanches dans deux autres sangles. Toute la partie inférieure de ton corps est immobilisée sur le lit. Puis c'est le tour de tes poignets d'être pris dans des menottes de cuir. Mais, c'est là la première entorse à nos jeux réguliers, au lieu de les attacher serrés à la sangle supérieure, j'utilise entre les anneaux de la sangle et ceux des menottes une cordelette assez longue pour te laisser la possibilité de bouger tes bras. Immédiatement, tu testes les degrés de liberté qu'il te reste. En tirant sur les cordes, tes mains peuvent atteindre tes cuisses, mais pas plus bas. Impossible de te redresser un peu et d'atteindre tes pieds.
_ Où veux tu en venir ?
Je te souris à mon tour, et m'assoie à côté de tes pieds. Doucement, je retire tes escarpins, débouche une petite fiole d'huile et commence à te masser. Tu frissonnes. Ces chatouilles te sont difficilement supportables. Et pourtant, depuis cette première fois où tu as cru mourir d'abord de cet atroce supplice, puis du plaisir décuplé qui l'a suivi, tu te laisses faire, tremblante de peur et de désir à la fois. Je caresse délicatement tes orteils, glisse mes doigts entre pour bien les oindre. Ta peau blanche est si douce.
Je glisse une cordelette autour de tes gros orteils, et les attache ensemble, puis tendant bien le tout en arrière, j'étire la plante de tes pieds au maximum. Ton souffle devient plus court, tu attends le début de l'attaque.
_ Voilà la surprise.
Je fais tournoyer une sorte de bandeau dans ma main.
_ Oh, tu veux m'aveugler, petit coquin ?
_ Pas toi ... Moi.
Lentement, je pose le bandeau sur mes yeux. La pièce disparait dans le noir.
_ Mais ... que veux tu faire ?
A tatons, je m'empare d'un casque stéréo que je pose sur ma tête.
_ D'habitude, c'est toi que je prive de la vue pour te rendre plus vulnérable. Aujourd'hui, je vais m'occuper de toi en aveugle et sourd également. Je vais me passer une excellente musique. Tu vois, je serai complètement isolé, coupé de l'extérieur. La seule chose que je sentirai, ce sera tes tremblements, tes sensations et tes émotions à travers le petit carré de peau dont je vais m'occuper. Et toi, pour une fois, au lieu d'être aveugle et bâillonnée, tu pourras crier, gigoter, te lâcher complètement sans que personne ne sache ce que tu fais ou dit, pas même moi.
_ Hey non, atte...
Ta voix disparait couverte par la musique. Quelle merveille ces petits baladeurs, ils permettent de stocker des heures et des heures. A tâtons, je retrouve une de tes chevilles. Lentement, mes doigts glissent sur la plante de ton pied. Voyons, voyons si je peux lire en toi par cette voie là. Avant de me lancer, je te lance une dernière parole que j'entends à peine :
_ Rendez-vous de l'autre côté ...