PART III.
Marc se réveilla brutalement en sursaut, comme sorti d’un cauchemar.
La première chose qu’il ressentit fut la chaleur.
Lorsque sa vue fut plus claire, il vit un plafond voûté en pierres. On devinait des arches plus loin. La lumière de la pièce était douce et mouvante.
Il voulu bouger et là stupeur : on l’avait attaché. Pas vraiment attaché mais plutôt soudé à une table.
Il paniqua, continua à se débattre, mais rien ne bougea plus.
Il cria au secours pour qu’on le libère. Rien.
Il était seul et totalement immobile.
Il se força à se calmer. Sa respiration redevint plus régulière et il commença à réaliser sa situation.
Il était sur une table en forme de Y inversé.
Ses jambes étaient écartées et bloquées à chacun des prolongements de ce Y par de solides sangles en cuir aux niveaux des chevilles et au dessus des genoux.
Ses mains étaient aux dessus de sa tête. Mais autant que le bas de son corps était dans une position « confortable », que pour le haut du corps il subissait une traction.
On lui avait étiré les bras le long de la table. La tension était supportable mais le solidarisait totalement à la table. Cet étirement rendait son torse complètement immobile, son ventre se creusait un peu et faisait saillir ses côtes.
Il était presque nu. On ne lui avait laissé que son sous-vêtement : un boxer.
Il avait chaud. Très chaud. Il tourna la tête. Il vit une magnifique cheminée dans le fonds de la salle.
Elle fonctionnait à plein régime, diffusant sa chaleur comme pour lutter contre une journée hivernale qui n’existait pas.
A la lumière de ce feu, il vit d’autres tables et des chevalets. Tous portaient des sangles, cordes, ferres et chaînes.
Une boule d’angoisse contracta son estomac.
Il était dans une salle de torture !
Son fantasme !
A part qu’il était la victime.
Mais bon, qui pouvait savoir cela ? et surtout la passion qui allait avec cet environnement.
Et là, il n’était pas en position d’apprécier le spectacle, il avait bien trop peur.
Il tourna son visage de l’autre côté cette fois.
Et ce qu’il découvrit le laissa sans voix.
A une bonne dizaine de mètres de lui, une seconde table identique à la sienne lui apparue.
Une femme entièrement nue y était attachée de la même manière que lui.
Mais en y prêtant plus attention, il y avait des variantes à ses attaches. Il devinait qu’elle portait une astreinte au niveau de sa bouche. Un bâillon boule peut-être.
Une large sangle bloquait sa tête entre ses avant bras, lui empêchant de la tourner ou de la relever.
Et surtout ses chevilles étaient bloquées dans des carcans individuels et chacun de ses orteils étaient étirés en arrière par une fine lanière à des petits cliquets situés en haut des carcans.
Ses plantes de pied et orteils étaient parfaitement immobilisés par cette tension.
Sa position et son mutisme forcé expliquent son manque de réaction lorsque Marc avait appelé à l’aide tout à l’heure.
Il se sentait moins seul dans son désarroi mais encore plus inquiet.
D’où il était, il pouvait assez peu distinguer la femme attachée. Elle semblait assez sportive, d’une constitution solide, brune, peut-être les cheveux courts.
De profil, il pouvait admirer sa poitrine qui semblait bien plantée et ferme.
Elle devait l’entendre sans pouvoir le voir et lui répondre. Troublant.
Soudain, il fut sorti de sa rêverie par de nombreux bruits de pas qui s’approchaient d’eux. Cela raisonnait ; on descendait un escalier. Il était dans une salle de torture en sous-sol, dans des soupiraux ou anciens cachots.
Il se sentait désespérément isolé du monde réel.
Un bruit de serrure métallique et ancienne confirma ses craintes. Une porte qu’il ne pouvait voir d’où il était s’ouvrit. Lourde, épaisse. Il sentit une légère fraîcheur entrer dans cette salle surchauffée.
Il entendit trois démarches différentes dont une avec des talons.
« Je constate avec plaisir que vous êtes enfin réveillé Marc ! » dit une voix de femme.
...
Marc se réveilla brutalement en sursaut, comme sorti d’un cauchemar.
La première chose qu’il ressentit fut la chaleur.
Lorsque sa vue fut plus claire, il vit un plafond voûté en pierres. On devinait des arches plus loin. La lumière de la pièce était douce et mouvante.
Il voulu bouger et là stupeur : on l’avait attaché. Pas vraiment attaché mais plutôt soudé à une table.
Il paniqua, continua à se débattre, mais rien ne bougea plus.
Il cria au secours pour qu’on le libère. Rien.
Il était seul et totalement immobile.
Il se força à se calmer. Sa respiration redevint plus régulière et il commença à réaliser sa situation.
Il était sur une table en forme de Y inversé.
Ses jambes étaient écartées et bloquées à chacun des prolongements de ce Y par de solides sangles en cuir aux niveaux des chevilles et au dessus des genoux.
Ses mains étaient aux dessus de sa tête. Mais autant que le bas de son corps était dans une position « confortable », que pour le haut du corps il subissait une traction.
On lui avait étiré les bras le long de la table. La tension était supportable mais le solidarisait totalement à la table. Cet étirement rendait son torse complètement immobile, son ventre se creusait un peu et faisait saillir ses côtes.
Il était presque nu. On ne lui avait laissé que son sous-vêtement : un boxer.
Il avait chaud. Très chaud. Il tourna la tête. Il vit une magnifique cheminée dans le fonds de la salle.
Elle fonctionnait à plein régime, diffusant sa chaleur comme pour lutter contre une journée hivernale qui n’existait pas.
A la lumière de ce feu, il vit d’autres tables et des chevalets. Tous portaient des sangles, cordes, ferres et chaînes.
Une boule d’angoisse contracta son estomac.
Il était dans une salle de torture !
Son fantasme !
A part qu’il était la victime.
Mais bon, qui pouvait savoir cela ? et surtout la passion qui allait avec cet environnement.
Et là, il n’était pas en position d’apprécier le spectacle, il avait bien trop peur.
Il tourna son visage de l’autre côté cette fois.
Et ce qu’il découvrit le laissa sans voix.
A une bonne dizaine de mètres de lui, une seconde table identique à la sienne lui apparue.
Une femme entièrement nue y était attachée de la même manière que lui.
Mais en y prêtant plus attention, il y avait des variantes à ses attaches. Il devinait qu’elle portait une astreinte au niveau de sa bouche. Un bâillon boule peut-être.
Une large sangle bloquait sa tête entre ses avant bras, lui empêchant de la tourner ou de la relever.
Et surtout ses chevilles étaient bloquées dans des carcans individuels et chacun de ses orteils étaient étirés en arrière par une fine lanière à des petits cliquets situés en haut des carcans.
Ses plantes de pied et orteils étaient parfaitement immobilisés par cette tension.
Sa position et son mutisme forcé expliquent son manque de réaction lorsque Marc avait appelé à l’aide tout à l’heure.
Il se sentait moins seul dans son désarroi mais encore plus inquiet.
D’où il était, il pouvait assez peu distinguer la femme attachée. Elle semblait assez sportive, d’une constitution solide, brune, peut-être les cheveux courts.
De profil, il pouvait admirer sa poitrine qui semblait bien plantée et ferme.
Elle devait l’entendre sans pouvoir le voir et lui répondre. Troublant.
Soudain, il fut sorti de sa rêverie par de nombreux bruits de pas qui s’approchaient d’eux. Cela raisonnait ; on descendait un escalier. Il était dans une salle de torture en sous-sol, dans des soupiraux ou anciens cachots.
Il se sentait désespérément isolé du monde réel.
Un bruit de serrure métallique et ancienne confirma ses craintes. Une porte qu’il ne pouvait voir d’où il était s’ouvrit. Lourde, épaisse. Il sentit une légère fraîcheur entrer dans cette salle surchauffée.
Il entendit trois démarches différentes dont une avec des talons.
« Je constate avec plaisir que vous êtes enfin réveillé Marc ! » dit une voix de femme.
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