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(Histoire) Plaisirs Nocturne... 1ere partie

tonka

Registered User
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Apr 13, 2005
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(Histoire) Plaisirs Nocturne... 1ere et 2e partie

Bonjours à tous, j'ai écrit ce petit brin de phrases il y a quelque mois déjà... après relecture et petite correction, je vous offre ce récit, sensuelle et un brin érotique, mais surtout passionné... Bonne lecture !





Plaisirs nocturnes…



- Je vous souhaite de bonnes vacances à tous. Faites attention à vous… et n’oubliez pas de réviser vos tables de multiplications.

Ça ne sert à rien, ils font trop de bouquant pour m’entendre. Je les regarde, tous affairés à ranger leurs choses et à courir pour ne pas rater l’autobus. Je me retourne et à peine une seconde plus tard, ils ne sont plus là. Ils vont me manquer ces garnements… surtout David, le petit dernier, avec ses grosses lunettes et son sac trop grand pour lui. Mais bon, ce sont les vacances de Noël, et moi aussi je veux en profiter un peu… un appel manqué. Tant pis, je l’écouterai plus tard.

Au volant, je tombe sur une émission de radio sexy. Nous sommes vendredi soir, c’est l’heure de ce genre d’émission. Le sujet du jour : Les fantasmes. J’écoute plus par curiosité que parce que ça m’intéresse vraiment…



N’importe quoi ! J’aime écouter ce genre de choses, seul les hypocrites disent le contraire. Je me surprends à m’imaginer à la place de ces gens qui racontent leurs envies les plus intimes ou leurs expériences passées. Une étincelle s’allume dans mon ventre… ce sont des cochons ces gens… mes cuisses se collent l’une contre l’autre… comment osent t’ils faire ce genre de choses… ma main descend et se faufile entre mes jambes…

- Allo, ah Simon, c’est toi qui m’as appelé tout à l’heure?... non, je me dirige vers la maison, pourquoi?... d’accord, mais qu’est-ce que tu mijotes encore?... attends, je note… à mon nom dis-tu?... dans une heures?... tu m’intrigues tu sais?... moi aussi je t’aime. À plus tard.

Je raccroche. Il fallait vraiment que j’écoute ce genre d’émission pour que ça m’arrive. J’espère qu’il a pensé aux cordes… ça y est, je fantasme ! Mais qu’est-ce qui m’arrive? Je m’imagine nue, ligotée, entièrement à sa merci, ses doigts courant sur mon corps, me faisant frissonner… son souffle chaud dans mon oreille, ses lèvres qui m’embrassent…

Je regarde tous ces vêtements bêtes et ennuyants qui pendent devant moi. Il est vraiment temps que je change ma garde robe… mais qu’est-ce que je raconte ? Allez, un petit effort, il y a sûrement quelque chose pour le rendre gaga. Je pourrais y aller toute nue ?... Non, un peu trop extrême comme solution… et le désir est dans ce qu’on ne voit pas. Voyons ça, oui, c’est pas mal du tout, une délicate robe blanche d’été, nouée derrière la nuque, juste assez courte pour lui donner des idées… les dessous maintenant. La simplicité est toujours la meilleure solution… voilà une joli brésilienne en dentelle blanche, pour aller avec la robe… pour le haut, il m’a demandé de ne rien porter mais ça me gène un peu… quoique ça a quelque chose d’excitant…

Je me regarde dans le miroir et j’aime ce que je vois… je regarde mon corps et me trouve belle… de toutes les parties de mon corps, je suis particulièrement fière de mes jambes et surtout de mes pieds. Bien sur, le reste est pas mal aussi… j’ai une poitrine respectable avec deux adorables petits mamelons roses, et une taille fine… des fesses tout à fait ronde et plutôt ferme… mais mes jambes et mes pieds ont quelque chose de… de vraiment sexy… je ne sais pas, peut-être est-ce la courbure de mes muscles, ou la taille de ses derniers, ou l’absence quasi-total de pilosité… et mes pieds… ils sont si beau… j’aime mes orteils, mes plantes, mes pieds en général, leurs courbures exquises, leurs proportions parfaites, la couleur de ma peau… rose sur le talon et blanche sur la plante… et ils sont si sensible… si chatouilleux…

Je suis belle… pour lui…

Bon, je vais être en retard si je continu comme ça… mais je n’ai rien à me mettre dans les pieds. Voyons voir, pas des baskets, pas des flip-flops non plus, pas assez chique. Ah, voilà ! De jolies petites sandales en cuir avec un petit talon pour mettre mon arche en valeur… et ça allonge mes jambes. Déjà que je ne suis pas très grande… j’enfile une veste et saute dans ma voiture…

Et merde, fichu centre ville, il n’y a jamais de stationnement… du calme, ça ne sert à rien de rager… il faut juste garder son calme… tiens, une voiture qui s’en va… voilà une belle place, juste devant la porte en plus.

- Bonsoir, j’ai une réservation au nom d’Isabelle…
- Bonsoir madame. Voyons voir… Isabelle… vous voilà. Je vous demanderais une pièce d’identité s’il vous plaît.
- Oui, tenez…
- Très bien, alors… c’est la chambre numéro 903, madame.
- Chambre 903, dernier étage?
- Oui, dernier étage, madame.
- Merci, bonne soirée.
- Bonne soirée à vous, madame.
Vraiment très aimable ce garçon. Par contre, il pourrait essayer de me regarder dans les yeux… je jette un regard alentours pour essayer de repérer Simon mais je dois bien me rendre à l’évidence, il ne m’attendait pas dans le hâle. J’hésite à appeler l’ascenseur. Je ne sais pas pourquoi, mais je redoute ce moment. En même temps, j’ai tellement hâte. Je crois que c’est mon côté un peu masochiste. Je prolonge l’attente et donc le supplice… J’ai tellement rêvée d’un moment comme celui là…

Bien sur, Nous avons nos petites folies à la maison et je dois avouer que je suis plutôt comblée de ce côté là. En fait, j’adore nos petits jeux, me faire attacher et me sentir vulnérable, être son jouet auquel il peut faire tout ce qu’il veut… et quand il me chatouille… quand il me chatouille… quel bonheur… quelle joie ! Et quand je gigote et que je le supplie d’arrêter, ça l’excite encore plus… et ça m’excite encore plus… rien que de m’imaginer toute nue, à sa merci, je…

J’appelle l’ascenseur. C’est long. Pourquoi ne sont-ils jamais là lorsqu’on appuie sur le bouton ceux là ?... Ça monte. C’est long. Pourquoi les ascenseurs sont aussi lents ?... Je me calme, je crois que je suis un peu trop énervée. Inspire, expire, inspire, expire…Ding ! Enfin, ce n’est pas trop tôt ! C’est quelle chambre déjà ? La 903. Restons calme, ce n’est pas un « blind date », c’est mon amour depuis cinq ans… cinq ans déjà ! Mon dieu que le temps passe vite…

J’entre dans la chambre. La porte se referme derrière moi grâce à un mécanisme. Il s’est donné la peine. Ce n’est pas une chambre, c’est une suite. Je me trouve dans un petit salon. Tout est très luxueux. Une épaisse moquette beige et bien moelleuse est posée au sol tandis qu’une riche tapisserie rouge brodée de fins symboles recouvre les murs. De nombreuses chandelles brillent ici et là en guise d’éclairage. Il y règne une température indéfinissable, ni froide, ni chaude, juste confortable. Une faible musique est audible, relaxante et stimulante à la fois. Au fond de la pièce s’ouvre une superbe arche richement sculpté dans un bois rougeâtre, donnant sur ce qui doit être la chambre à coucher. J’enlève ma veste et la jette sur un divan. La moquette s’enfonce sous mes pas mais je garde mes sandales. Il les enlèvera lui-même.

La chambre à coucher est beaucoup plus grande que le salon. Les mêmes décorations habillent la pièce. Les chandelles sont encore plus abondante qu’à l’entrée et rendent l’atmosphère incroyablement romantique. Une seul chose fait contraste : l’immense lit appuyé contre le mur. Je n’ais jamais vu un lit de cette taille. Ce n’est plus un lit, c’est une pièce à lui tout seul. Je suis sur qu’on peut se coucher à quatre et avoir encore de l’espace pour ce retourner sans incommoder le voisin. Quatre magnifiques colonnes en bois massif servent de support à un immense baldaquin richement décoré et tout aussi massif. On dirait que tout le lit a été sculpté à même un immense tronc d’arbre. Je me vois déjà prisonnière de ce lit, attachée aux colonnes et complètement impuissante à me libérer, soumise aux pires perversités de mon Amour… ça y est, je fantasme encore. Où est-il d’ailleurs, il est en retard…

Je suis face au lit et donc dos à l’entrée. C’est le moment qu’il choisit pour arriver subtilement derrière moi et me caresser les fesses.
- Bonsoir mademoiselle.
- Hummm, bonsoir monsieur.
Je reste tranquille et me contente de frissonner en poussant de faux gémissement de protestation, un sourire satisfait sur les lèvres. J’adore me faire toucher. Le contact physique est vraiment la plus belle chose de l’univers… il me retourne pour que je lui fasse face… haha, fasse face, je l’ai trouvé toute seule celle là ! Il me regarde un instant droit dans les yeux. Je peux lire le désir dans ses yeux amoureux… il est si beau ! Sa bouche s’approche de la mienne… je ferme les yeux… contact… je respire son odeur, ressens sa chaleur, savoure ses lèvres… nos langues se rencontrent… entreprennent une danse endiablée… nos corps se rapprochent… se touchent… je me laisse aller, complètement hypnotisée par ce moment hors du temps, le temps d’un baiser, un simple baiser… puis, doucement, lentement, il se retire, sa langue me quitte, les ponts ce brisent… pour se reconstruire bientôt…

Il me regarde. Il me regarde de bas en haut et de haut en bas. J’adore ce moment, l’interminable moment où il me regarde et me dévore des yeux. Je vois le désir passer dans tout son être. Je reste là, souriante. Il regarde mon visage… descend sur mes seins… sur ma taille, puis mes hanches… il me déshabille des yeux… descend encore sur mes jambes nues… et arrive finalement sur mes pieds… mes pieds…
- Attend moi ici.

Je le regarde s’éloigner. Il se dirige vers un sac posé près du mur. Il revient vers moi et le dépose sur le lit. Je ressens à ce moment précis une angoisse et une anticipation incroyable. Je n’ai encore esquissé aucun mouvement. Toute mon attention est fixée sur ses moindres gestes. Il me sourit… ses mains ouvrent la fermeture éclair et en dévoilent le contenu : des bracelets en cuir rembourrés de fourrure, des cordes, des sangles… mon cœur saute un tour dans ma poitrine. Il attrape deux bracelets et s’approche de moi. Nos yeux se croisent et reste accrochés l’un à l’autre quelques secondes. Je finis par détourner le regard en esquissant un sourire gêné.
- Oh, je vois que tu en as envie !

Pour toute réponse, je lui tends mes poignets avec un grand sourire… il pose les bracelets sur ma peau… c’est vraiment très confortable. Il fixe une corde à chaque bracelet et me tire au pied du lit. J’adore ce moment, le moment où il m’attache, où il s’occupe de moi. Je lève les bras et il fixe chaque corde au sommet des colonnes. Je me retrouve les mains attachées au dessus de la tête, tout mon corps offert à ses mains, à son regard, à ses envies les plus folles… à cette seul pensée, je frissonne de plaisir… il vient se placer devant moi et admire son œuvre. Je le regarde droit dans les yeux, comme pour le défier…
- Tu sais, attaché comme ça, tu es totalement à ma merci, je peux te faire tout ce que je veux…

Je lui envoie un sourire espiègle. Je peux voir le bonheur dans son pantalon.
- Voyons voir si tu es chatouilleuse.
- Fais ce que tu veux, ça ne me fait rien, je ne suis même pas chatouilleuse…

Rien de mieux qu’un peu de provocation…
- C’est ce qu’on va voir !

Mon sourire est fendu jusqu’aux oreilles. Il s’approche et vient coquinement faire glisser ses doigts sur la peau dénudées de mes aisselles… j’ai un mouvement de recule.
- Eh, tu n’as pas le droit…
- Oh que oui j’ai le droit. Et je ne me gênerai certainement pas puisque tu n’es même pas chatouilleuse !

Ses doigts rétablissent le contact avec ma peau… je tente de résister mais la démangeaison devient rapidement à la limite de mes capacités de contrôle… et je craque… un doux et mélodieux rire sort de ma bouche et va caresser ses tympans… il esquisse un sourire satisfait et ses doigts brisent le contact…
- Très bien, je te propose un petit jeu…

Chouette, j’adore les jeux…
- Hum, d’accord, fis-je avec un grand sourire.

Ses lèvres s’approchent des miennes et il m’embrasse tendrement. Puis, il passe les bras derrière ma tête et dénoue la boucle de ma robe pour la ramener devant mon visage.
- Ouvres la bouche s’il te plaît.
- Mais qu’est-ce que tu…
- Pas de mais. Allez, ouvres la bouche.

J’obéis. Il place les deux bouts de tissu dans celle-ci et je sers les dents pour qu’ils restent en place. Je ne peux plus parler… je me retrouve bâillonnée volontairement… et la seul protection qui couvre mes seins est entre mes dents…
- Voici les règles du jeu : je vais te chatouiller durant vingt minutes. Si tu laisses tomber ta robe, tu as perdu. Si tu réussis à garder les dents serrées, j’ai perdu. Le perdant subira ensuite un gage choisi par le gagnant. Si tu as bien compris les règles, fais oui de la tête.
- Hummm…
- Tu n’as pas le choix. As-tu compris les règles ?

Je fais oui de la tête. C’est complètement injuste, je suis beaucoup trop chatouilleuse… je n’y arriverai jamais… et en même temps, ma situation m’excite énormément. J’aime tellement être vulnérable, offerte à lui. Je n’ai qu’à ouvrir la bouche pour m’exposer encore d’avantage, lui révélant ma poitrine gorgée de plaisir… plaisir qu’il peut d’ailleurs clairement voir à travers le délicat tissu de ma robe. Mais je n’ai pas l’intention de le laisser gagner aussi facilement. J’ai mon honneur après tout…

Il prend un réveille matin et le pose sur une chaise placée juste devant moi. Il est 21h58. Il se positionne sur le lit, derrière moi.
- Je vais commencer à 22h00 pile. Tu seras gardienne du temps.

Je regarde les chiffres devant moi. Ils ne bougent pas. Je ne peux tournée la tête ni voir d’où viendront les premières chatouilles. Une angoisse naît en moi. Mon cerveau m’envoie des images de ce qui m’attend : ses doigts qui s’approchent de ma peau, de mes points sensibles… ils sont là, à quelques millimètres de mon épiderme, prêt à me torturer sans pitié… ding… 21h59… plus qu’une minute… je teste mes liens, puis redirige mon attention sur le réveille matin. J’anticipe. Les moindres variations de l’air me font imaginer le pire. Je sens mes nerfs à fleur de peau, comme s’ils voulaient être plus réceptif aux stimulations environnantes… Cette attente est vraiment insupportable! À chaque seconde, je me dis que ça y est… et rien. Le cycle recommence… rien. Je pousse un soupir d’impatience. Je souhaiterais presque il commence dès maintenant…

Ding… Il est 22h00. J’arrête de respirer en appréhendant ce qui va suivre… tout mon corps est contracté au maximum, en alerte général… et soudain, il caresse doucement la peau de mon dos dénudé, du bout des doigts, très légèrement. C’est plutôt agréable et je me détends un peu. Des frissons naissent en moi, circulent le long de mon réseau nerveux… Il caresse mon épiderme avec amour, avec tendresse, remontant dans mon cou, le long de ma nuque, derrière mes oreilles… il approche ses lèvres de ces dernières et y dépose un baiser chaud et sonore. Je ressens alors une vaque de plaisir m’envahir toute entière… les frissons s’accélèrent et se regroupent dans mon ventre, faisant naître une boule de plaisir au centre de mon être…

Ses caresses se transforment doucement, deviennent plus appuyées. Ses doigts descendent doucement dans mon dos et s’aventurent vers mes côtes, les chatouillant doucement. Je peux encore résister, mon cerveau bien décidé à ne pas réagir aux stimulations qui l’inondent. Je tente un mouvement pour me dégager, sur la droite, puis sur la gauche, mais ses doigts semblent collés à moi… continuant à un rythme régulier leurs petits gratouillements et pincements sur mes côtes vulnérables.
- Hummm… fis-je dans une vaine tentative de protestation.

Pour toute réponse, ses doigts augmentent encore leur pression et leur rythme et descendent sur le côté de mon ventre, pinçant gentiment ma taille. Je me tortille, je tente de lui échapper, mais ça m’est impossible… et j’explose. Un rire, étouffer par mon bâillon, se fait entendre. Ma concentration diminue, et j’ai de plus en plus de mal à garder les dents serrées… je parviens à jeter un coups d’œil à l’horloge. Il est 22h07. Mon Dieu, je ne réussirai jamais! Une vague de désespoir m’envahi… je pousse un autre hummm, en guise de protestation. Cela ne semble que l’amuser d’avantage… il voit que j’ai de plus en plus de difficulté à me contrôler et décide d’augmenter encore la cadence. Il alterne maintenant avec la taille, les côtes, le ventre, les hanches, et ne se gène pas pour y aller avec vigueur, bien décidé à me faire lâcher prise.
- Schtoppp, parviens-je à dire entre deux éclats de rire, les dents serrées pour ne pas faire tomber la précieuse robe.

Mes cris étouffés inondent la pièce. Je me tortille frénétiquement, gigote dans tout les sens pour tenter de me soustraire aux chatouilles. Dans mes mouvements précipités, mes seins se balancent de gauche à droite, sautant aux rythmes de mes rires et de mes tentatives désespérées de lui échapper et menaçant sérieusement de sortir plus tôt que prévu de leur cachette. Je tire sur mes bras, tire encore, tire une autre fois pour me protéger… ils ne veulent rien savoir. Je suis condamnée à subir, à ressentir pleinement et complètement les moindres de ses attouchements. Puis soudain, il ralentis. Ça devient plus supportable, plus humain. Ses doigts continuent leurs passages et remontent dans mon dos, me gratouillant légèrement l’épiderme. La pression aussi se fait plus délicate… l’espoir renaît en moi. Je regarde à nouveau l’horloge : 22h13. Je vais y arriver !

Les attouchements sont à présent légers et sensuelles, comme au début. Je sens que c’est une ruse et malgré moi, je me détends, apprécie… les frissons de plaisir resurgissent, parcourant mon corps. Il caresse ma nuque, mes bras, mes seins. Ses lèvres viennent délicatement déposer un baiser chaud près de mon oreille, déclanchant un frisson incontrôlable. Le plaisir grandit dans mon ventre… il me caresse à pleine main, sur mon corps sans défense, mon corps offert, l’objet de ses rêves… et soudain, alors que je me laisse aller aux plaisirs, les chatouilles reprennent doucement, sur la peau de mon dos, comme au début. Il est 22h17, je vais y arriver. Je rassemble tout mon courage et endure sans broncher les doigts qui s’agitent de plus en plus vigoureusement dans mon dos.
- Tu sais, je ne suis pas encore aller visiter tes aisselles.

Cette phrase a l’effet d’une bombe. La panique m’envahie de nouveau tandis que les chatouilles se rapprochent de mon point faible.
- Non, ffas là ! Dis-je, en désespoir de cause.

Je me met à gigoter dans tout les sens, tirant sur mes liens, forçant mes muscles à me protéger… je vrille, pousse, tire, saute… les caresses se rapprochent malgré tout de façon continue, indifférentes à toutes mes tentatives… je tente de me soulever, pour replier mes bras, mais je manque de force… et mes aisselles restent là, offertes, sans que je puisse rien faire pour empêcher l’inévitable.

Plus que quelques millimètres… je me crispe, ferme les yeux, serre les points… et je ris, d’un rire triste, effrayé, un rire qui admet la défaite… puis, les attouchements arrivent finalement à destination. Malgré moi, malgré tout mes efforts pour ne pas céder, mon corps est pris de convulsions, succombant aux sensations, aux terribles démangeaisons, et j’explose de rire, tirant la tête en arrière, ouvrant pleinement la bouche, riant à pleine gorge. Ses doigts courent, frottent et grattent ma peau ultra sensible, sans me laisser une seule seconde pour respirer. Mes seins, maintenant dévoilés, sautent à droite et à gauche, suivant le rythme de mes soubresauts pour tenter en vint de me soustraire aux diaboliques sensations.
- Arrête, haha, arrête, c’est trop horrible…
- Il reste encore deux minutes, dit-il d’un ton amusé.
- C’est bon, tu as gagnéhaha. Tu peux arrêter…
- J’ai dit que je j’allais te chatouiller pour une période de vingt minutes, pas jusqu’à ce que je gagne !
- Pitié, pas sous les brahaha, pas là ! Hurle-je.

Je parviens à jeter un coup d’œil au cadran : 22h18… Grrrr, ça ne s’arrêtera donc jamais! J’ai l’impression d’être dans un cauchemar, un mauvais rêve dont je vais me réveiller… et j’adore ça. Ses doigts sont collés à ma peau, ne me laissant aucune chance d’avoir un infime moment de pause. Ma robe a glissé jusqu’au sol, me laissant à moitié nue, mais c’est dans l’immédiat le dernier de mes soucis… 22h20…
- Stop ! Hurle-je. Pas sous les bras… arrête !








Voilà, J'espère que ça vous a plus. Ne vous gèner pas pour laisser des commentaires...
 
Last edited:
Bon début.
Ton histoire est bien rédigée. J'espère que la 2ème partie contiendra du foot tickling ce coup-ci. 😀
 
2e partie

Bonjours, voici la 2e partie de l'histoire. Have fun !


2e partie​


Je reste là, suspendue aux bouts de mes liens, la respiration haletante. De petits rires nerveux continuent de sortir de ma bouche… des goûtes de sueur perlent sur ma peau…
- J’ai gagné, annonce-t-il, la mine triomphante.
- C’est de la triche, je n’avais aucune chance de gagner et tu en as profité !
- Cesses donc de te plaindre, j’ai gagné, point final, et tu dois maintenant subir un gage de mon choix.
- Et c’est quoi ton gage ? Dis-je.
- Rien de très compliqué pour toi. Je vais simplement t’attacher en X sur le lit et te chatouiller durant une heure.
- Juste une heure, tu vieillis mon vieux, je croyais que tu allais me torturer toute la nuit !

Rien de tel qu’un peu de provocation…
- Oh, madame veut faire la maligne ? Très bien, dans ce cas, je vais te chatouiller autant que j’en ai envie, sans limites de temps.

Moi et ma grande gueule. Là, je crois que j’y suis allée un peu fort… sans limite de temps… autant ne pas y penser…

Je remarque qu’il me regarde. Il me regarde de bas en haut et de haut en bas. J’adore quand il me regarde ainsi, emplit de passion, l’interminable moment où il me regarde et me dévore des yeux. Je suis presque nue, attachée devant lui. Je vois le désir passer dans tout son être. Je baisse les yeux et esquisse un sourire gêné. J’en profite pour l’aguicher encore plus : je me suspend complètement à mes attaches, je sors les fesses et me mords la lèvre inférieur… je sais que je lui plais et ça me rend heureuse. Il regarde mon visage… descend sur mes seins nue… sur ma taille, puis mes hanches… et mes fesses… descend encore sur mes jambes nues… et arrive finalement sur mes pieds… mes pieds…

Il s’approche et détache mes bras… je peux sentir son odeur… il sent si bon… J’ai les bras un peu engourdis… j’attends ses instructions, soumise…et heureuse… tellement heureuse. Il prend mon visage dans ses deux mains et plante son regard dans le mien… nous sommes si près… je sens son souffle sur ma peau… nos bouches se rencontrent… nos langues se mêlent… il me pousse sur le lit, me maintenant de son poids immobile sans que nos langues ne cessent leurs danses endiablées… j’ai l’impression que le temps s’arrête… tout mon être ne fait que ressentir… mes sens sont en extase… il goûte si bon… il sent si bon… il est si beau… il caresse si bien… je l’aime… je l’aime…

Il prend mon bras et me libère du bracelet… puis mon autre bras… il se lève et prend quelque chose dans son sac… j’aperçois un rouleau de corde… oui, la corde… j’aime tellement la corde, se rituelle où il m’attache, lentement, passionnément… m’en remettre complètement à lui, sachant ce qui m’attend… il me demande de fermer les yeux… je m’exécute et je sens qu’il pose un foulard sur mes paupières clauses… mes autres sens s’aiguisent…

Je lui tends mes poignets… la corde s’enroule… j’adore le contact de la corde sur ma peau… cette sensation d’abandons… il fixe une corde à mon poignet gauche, prend son temps, s’assure que je suis confortable, vérifie le nœud, regarde pour voir qu’aucun brins ne se croisent. Puis c’est mon poignet droit… le rituel recommence. Ça y est, les cordes sont nouées à mes bras… Il me demande de m’allonger sur le dos au centre du lit… je le sens se rapprocher de moi, se saisir des excédents de corde qui pendent de mon poignet et les tirer vers une colonne… il prend son temps pour bien faire le nœud et s’assure qu’il ne se défera pas… mon autre poignet est fixé à l’autre colonne… pourquoi est-ce que c’est si long ?... il doit mourir d’envie de me chatouiller maintenant… ou c’est plutôt moi qui en meurs d’envie… une autre corde s’enroule autour de ma cheville gauche… puis de la droite… ses doigts touche accidentellement mes orteils et ma plante de pied… sa peau est si chaude, si agréable…

Lorsqu’il tire sur ma cheville pour la fixer à la colonne, une nouvelle vague de plaisir m’envahie… je n’ai plus aucune défense… mon autre cheville est écartée… ce lit est vraiment très large… mes jambes sont très éloignées l’une de l’autre… j’imagine déjà le supplice qu’il va me faire vivre, moi, son jouet, sa femme, offerte à lui librement et sans défense. Il est impossible de se sentir plus vulnérable… je sors de mon corps et me regarde par la pensé du haut de la chambre… je me vois presque nue, mon sexe caché par ce délicat morceau de tissu blanc, attachée en étoile, complètement soumise à ses plus folles envies… celles de me chatouiller et de m’emmener au septième ciel. Mon corps n’attend que ça… je tire sur mes liens pour les tester et constate qu’ils sont solide… très solide…

J’attends. Il ne fait aucun bruit… je sens malgré tout sa présence près de moi. Il fait exprès de prolonger l’attente. Tout mon être anticipe. Privée de la vue, tous mes autres sens s’amplifient. Mes oreilles guettent le moindre bruit révélateur et ma peau, à mon grand désarroi, semble devenir plus sensible. Chaque courant d’air est peut-être un signe… mon corps s’agite… j’anticipe… mais qu’est-ce qu’il attend ? J’imagine ses doigts à quelques millimètres de ma peau… je me tortille dans mes liens… un souffle d’air précis vient surprendre mon ventre… je frissonne… il souffle sur mon corps, alterne avec mes cuisses, mes oreilles, mes seins… je gigote, je me tortille…

Un duvet soyeux entre en contact avec le dessus de mon pied. Je ne suis pas vraiment surprise… ce n’est qu’une suite logique de sensations qui évoluent… je devine qu’il manie une plume. Cette dernière me caresse légèrement et provoque une infime démangeaison. C’est agréable et à la fois agaçant. Je tire la tête en arrière. Toute mon attention est tournée vers les trop légères caresses que subit mon pied. Certain influx nerveux se transforment en plaisir tandis que d’autre remontent à mon cerveau et lui signalent de me dégager…

L’objet duveteux descend et vient se glisser entre ma plante et ma sandale. Mes orteils se crispent, collant ma peau au cuir pour bloquer l’accès à la plume… mais il me dénude, la retirant lentement… ma peau vulnérable est dévoilée… je ris doucement… mon pied fait de lent mouvement de bas en haut, arquant et pointant les orteils en alternance… j’adore tellement me faire toucher les pieds… la plume accélère son rythme, dansant sur la musique de mon rire… je tire en vain sur mes liens… le fait de me sentir prisonnière augmente encore plus le plaisir que j’en ressens… il fait rouler la plume entre ses doigt, créant une vrille au centre de mon pied… je tire une fois de plus sur mes liens mais ne tente pas vraiment de me soustraire aux caresses… je ris toujours, forçant mon corps à l’immobilité et canalisant cette pression, cette frustration, cette rage qui me dit de me dégager, vers mon ventre et ma bouche, m’abandonnant aux rires et aux sensations… je me contente de ressentir… de frissonner…

La plume se glisse entre mes orteils… je gigote tout à coup mais continue de pointer et arquer mon pied, allant au devant des sensations, lui offrant cette érotisme qu’il aime tant… mon rire est maintenant clair et joyeux… il fait des aller retour entre mes orteils, chatouillant la peau ultra sensible grâce à cette objet divin… le temps semble s’être arrêté… cette démangeaison, je veux que ça arrête et je ne le veux pas non plus. Puis, ses doigts viennent se joindre au bal… ils courent rapidement sur ma plante de pieds, rapidement mes légèrement… ça chatouille beaucoup… de plus en plus… je suis sur le point de franchir un nouveau plateau… le côté plaisant devient de plus en plus discret pour laisser tranquillement toute la place à la torture, la vrai, celle qui me rend folle, celle qui me fait le supplier, celle que je ne peux absolument pas supporter, mais que je dois supporter, celle qui m’emmène au septième ciel… celle dont je ne peux plus me passer… c’est de plus en plus insupportable… et j’adore ça… je veux que ça s’arrête et je ne le veux pas non plus… je suis si chatouilleuse…

Il continu toujours, indifférent à mes lamentions et mes plaintes indécises… mon corps se cambre… je pointe mon pied en prenant soin d’arquer les orteils au maximum, provoquant cet objet duveteux à repousser mes limites… ses doigts courent sur ma peau blanche tandis que la plume continue de me caresser entre les orteils… les sensations s’accentuent toujours… mon rire se saccade de plus en plus… lentement, je perds le contrôle de mes nerfs, et il le sait, il le sait depuis le début… c’est une suite logique avec moi : d’abord je me contrôle, je profite, mais la nature finit toujours par reprendre le contrôle de mon organisme, tentant de me protéger de cette menace que sont ces inoffensives caresses à mon intégrité physique… bientôt, oui très bientôt, je vais basculer en enfer… et il le sait… il attend ce moment tel le chat guette la souris, le lion la gazelle ou l’araignée, le moustique…

Mon ventre se gonfle et se dégonfle… mes muscles se contractent et se relâchent… doucement, imperceptiblement, il augmente la cadence… ses ongles se mettent de la partie, grattant avidement la peau laiteuse de ma plante sensible… la plume aussi s’accélère… et je ris, de plus en fort, de plus en plus nerveusement… je perds le contrôle… j’essaie de retrouver le plaisir que j’en ressentais mais ça chatouille trop… pour la première fois, je tente de me libérer en faisant un brusque mouvement de côté… les influx arrivent de plus en plus nombreux, saturant mon système nerveux… j’en ai assez, j’en ai assez eu, il peut arrêter maintenant…
- Ok, ok, c’est bon, tu peux arrêter, dis-je à travers mon rire.

Pour toute réponse, il délaisse la plume et utilise ses deux mains, ses dix doigts pour me chatouiller le talon, la plante, le côté du pied, sous les orteils, entre les orteils… cette fois, ça chatouille vraiment trop… je craque… je souhaite vraiment que ça s’arrête… je tire sur mes liens, pour m’enlever de là, pour faire cesser cette démangeaison, ces démangeaisons… mais je n’y arrive pas… je suis frustrée… et je ris… je tente malgré moi de me convainque que je vais pouvoir m’en échapper, que ça vas cesser… à chaque seconde qui passe, j’espère que c’est la dernière… et je réalise… je ne peux rien faire pour l’empêcher, mes bras et mes jambes solidement attachés, il vas me chatouiller pendant des heures… et la peur… la peur s’insinue en moi, une peur de ce contact, une anticipation de chaque chatouille que j’en suis venu à redouter… et chaque frottement, chaque effleurement est pire que le précédent… cette peur me rend encore plus chatouilleuse… je gigote, je ris, je me tortille, je crie… je ne le supporte plus… mais je ne le supplie pas… pas encore

Mon état ne lui échappe pas. Il voit que je perds le contrôle… c’est ce qu’il attendait, qu’il recherchait… mon pied bouge de haut en bas… je continue de pointer et d’arquer les orteils, lentement… ironiquement, il ne ce débat pas vraiment… d’une main, il attrape mes orteils, les tire vers l’arrière pour étirer la peau de ma plante et vient gratouiller d’un doigt, un seul doigt horriblement précis, le centre de ma plante de pied… un choc électrique me traverse… je me cambre, tire la tête en arrière, tous mes muscles se contractent… je me dis que ça vas cesser, qu’il ne reste qu’une seconde… une autre seconde… mais ça continue, cette démangeaison qui émane de mon pied, son ongle qui me torture si habilement… je suis prisonnière et torturée par la plus douce des tortures qui soit… et la plus terrible… je repousse mes limites… et j’adore ça… et il le sait…

Je suis brisé. Mes dernières défenses sont tombées. La peur est maintenant omniprésente, cette peur du futur, de la prochaine seconde qui me plongera encore plus profondément dans les abysses… la peur d’avoir peur… des goûtes de sueur commencent à apparaître sur mon corps quasi nue tandis qu’il me chatouille maintenant avec ses cinq doigts, parcourant toute la surface de ma plante, s’attardant au centre de celle-ci, ou au haut, près des orteils, ou au bas, près du talon, là où je suis spécialement chatouilleuse. Il maintient toujours mes orteils vers l’arrière, me réduisant à l’impuissance la plus total pour me soustraire à ses attaques sadique… et le mot sadique est faible. De toute nos séance dans le passé, c’est de loin la plus intense qu’il me fait vivre. J’ai depuis longtemps perdu toute notion de temps. Mon corps maintenant ruisselant de sueur gigote et se tortille… je tire sur mes attaches, tire encore… je n’ai plus d’attention que pour mon pied, torturé sans répit depuis je ne sais combien de temps… et je cède…
- Pitié…
- Pardon ? Dis le plus fort.
- Pitié, je n’en peux plus, une pause…

À ma plus grande surprise, je suis exaucé. Mais je réalise trop tard que mon autre pied va y avoir droit… la peur me submerge toute entière… j’anticipe déjà les terribles démangeaisons qui vont me submerger… et cette peur me rend encore plus réceptive… chaque courant d’air, chaque vibration est insupportable… je suis condamnée à mort et j’attends que la guillotine tombe… et je ressens un léger chatouillement sur le dessus de mon pied… la plume… mais cette fois, c’est déjà insupportable… et je ris, je tire sur mes liens, je dois à tous pris m’échapper de ces chocs électriques, de ces caresses si exaspérantes…

Il soumet mon pied exactement au même traitement que l’autre mais cette fois ci, ça m’est absolument insupportable… je sens la plume tenter de se glisser entre mon pieds et ma sandale… je crispe les orteils pour me protéger… ma sandale glisse, mon pied est dénudé… mes orteils s’arquent et se pointent, malgré moi, tandis que je lutte de tout mon être pour me libérer, pour échapper à mon supplice… mais je reste là, subissant… et ça m’enivre… c’est ce que j’adore par-dessus tout… être prisonnière et torturée… la plume se met à vriller au centre de ma plante hyper sensible… je ris et je cris comme une hystérique, le suppliant, l’insultant, le suppliant de nouveau, lui ordonnant ce cesser… et jamais, non jamais, cela ne cesse… mes orteils subissent à leur tour les assauts de la plume, cette dernière cisaillant ma peau oh combien trop sensible pour ce genre de supplice… puis, les doigts la rejoignent, ce posant sur ma plante et la gratouillant avidement… je plonge dans un nouvelle état, si tel est possible tandis que je me débat comme jamais… j’adore ça… les insultes pleuvent autant que les suppliques, les ordres et les marchés… mes orteils sont tirés vers l’arrière et son doigt va faire sa salle besogne… j’ai la gorge sèche… mes abdominaux sont tellement contracté qu’ils me font mal… mes cheveux humides me collent sur le front tandis que ma tête bât l’oreiller de droite à gauche… mes fesses sautent sur le lit, témoignant de l’enfer que je vis… je suis tellement chatouilleuse, je ne le supporte pas… et c’est cette état de folie, subir cette torture la plus total qui me rend si heureuse…

Sa langue vient se faufiler entre mes orteils… mon corps se contracte encore plus et j’éclate de rire, un rire long, un rire qui n’en finit plus, jusqu’à la limite de mon souffle… et au-delà… son début de barbe me gratouille sous les orteils tandis que sa langue continue son manège entre ceux-ci, m’emmenant dans un coin inexploré de la folie… il enveloppe complètement mon petit orteil et le suce, faisant de petit rond avec la langue… il descend et lèche langoureusement ma plante chatouilleuse, appuyant ses poils râpeux contre ma peau sensible… je ris, je ris, je ris encore, je n’en fini plus de rire, de le supplier… j’imagine le spectacle que je dois lui offrir, presque nue, excitée, couverte de sueur, sa prisonnière, le suppliant, me tortillant dans mes liens, tirant sur les cordes, perdant le contrôle, soumise à son bon vouloir, offerte sans défense à subir des chatouilles partout sur mon corps chatouilleux… j’adore ça… sa langue chaude sur ma peau sensible… c’est si bon… et si atroce… je vais mourir…

Et il s’arrête. Mon pied est délaissé… tout mes muscles se relâchent d’un coup… je respire difficilement, tentant de reprendre mon souffle… mes seins sont gonflés d’excitation, pointant arrogamment leur extrémité vers le ciel… de petites décharges imaginaires continuent d’affluer de mes pieds, me faisant rire nerveusement…
- J’ai froid, dis-je.
- Attends moi ici, et ne bouge surtout pas. Je reviens.

Ah ce qu’il est drôle, ne bouges surtout pas… je l’entends s’éloigner et revenir quelque instant plus tard…
- Tiens, bois ça, ça va te redonner des forces pour la suite.

Il est si gentil, si attentionné, je l’aime. J’avance ma bouche et goûte une boisson chaude… du thé. Le liquide chaud m’envahie, me réchauffe, me fait du bien…
- J’ai aussi monté le chauffage pour la suite, il ne faudrait pas que tu ais froid, tu serais moins chatouilleuse…

J’esquisse un sourire. Ça voix m’apaise… et ses paroles m’excite…

Ses lèvres rencontrent les miennes… nous échangeons un baiser, je profite, j’apprécie… sa main se pose sur mon sein, le caressant tendrement… le plaisir en moi grandit… je suis toute entière dans le présent… le temps s’est arrêté… il n’y a plus de chatouilles, je ne suis qu’un objet de plaisir, attaché, incapable de lui rendre sa tendresse autrement que par ma bouche et mes soupirs de satisfaction… je reviens de l’enfer et je ne m’en souviens même pas… ou peut-être suis-je encore en enfer…
 
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J'avais demandé du foot tickling, ben je n'ai pas été déçu,loin de là. Bien joué. :cool2:
 
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