chandor864
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Le fermier et l'Intruse

L'obscurité était une étoffe épaisse, tissée du silence de la campagne profonde. Dehors, l'air frais de la nuit charriait une symphonie rustique : l'odeur âcre et riche de la terre fraîchement labourée après le passage récent d'une charrue, se mêlant au parfum plus doux et lointain du foin séché. L'écho plaintif et solitaire d'un coyote déchirait parfois cette quiétude, rappelant à quel point cet endroit était retiré du monde.
Au milieu de ce calme imposant, un son fragile, presque inaudible au début, perça le silence : un faible gémissement, à peine plus qu'un souffle étranglé. C'était Sarah.
Elle ouvrit les yeux avec difficulté. Ses paupières semblaient lourdes, collées. La lumière était faible, agressive pour ses pupilles dilatées par l'obscurité. Au-dessus d'elle, le plafond bas et irrégulier d'une pièce exigüe flottait dans son champ de vision. Il était fait de planches de bois brutes, poussiéreuses, et l'éclairage anémique d'une unique ampoule nue suspendue au bout d'un fil projetait des ombres vastes et mouvantes qui dansaient comme des spectres sur les murs de bois brut et non fini. Chaque nœud du bois, chaque crevasse, prenait une forme menaçante sous ce clair-obscur vacillant.
Elle réalisa rapidement qu'elle était allongée sur une surface dure, recouverte d'une sorte de paillasse inconfortable qui sentait la moisissure et la terre. L'alarme se déclencha dans son esprit lorsqu'elle tenta de bouger et sentit la contrainte. Ses mains étaient liées fermement dans son dos par quelque chose de rugueux – de la corde, semblait-il. Une douleur sourde irradiait de ses poignets.
La panique monta instantanément, une vague de froid qui partit de son ventre pour serrer sa poitrine comme un étau glacé. Son cœur s'emballa, battant furieusement contre ses côtes. Où était-elle ? Comment était-elle arrivée ici ? Qui l'avait fait ? Une vague de nausée l'envahit, alimentée par la peur et la confusion.
Alors qu'elle luttait contre le flot montant de l'angoisse, une masse sombre se découpa soudain dans l'encadrement rectangulaire de ce qui devait être la porte. La silhouette était imposante, écrasante dans l'espace confiné. L'homme qui s'y tenait était grand, d'une carrure massive qui semblait remplir l'ouverture. Sa barbe était épaisse et broussailleuse, masquant une partie de son visage, mais ses yeux – Sarah sentit qu'il la regardait fixement, même dans la pénombre. Ils étaient perçants, sombres, et elle eut l'étrange et terrifiante impression qu'ils la dévoraient du regard, qu'il sondait les profondeurs de sa peur.


Dans une main large et calleuse, il tenait une lanterne ancienne, son verre noirci par la suie, qui projetait des halos de lumière tremblante et jaunâtre autour de lui. La flamme à l'intérieur vacillait, rendant son apparition encore plus fantomatique et inquiétante. Le silence se fit plus lourd encore, rempli uniquement par la respiration difficile de Sarah et le bruit faible mais régulier de l'homme se tenant là, l'observant depuis le seuil. Il était clair qu'elle était à sa merci.

« Je ne sais pas c'que vous fichez sur ma ferme », commença l'homme d'une voix rocailleuse qui semblait grincer comme les vieilles charnières d'une grange. « Mais l'intrusion, c'est un crime par ici. Bien sûr que j'aurais pu appeler les flics, mais vous et moi, on pourrait bien s'amuser un peu d'abord, qu'est-ce que vous en dites ? »
Sarah ne répondit pas. Sa gorge était trop sèche, et la peur avait noué sa langue. Elle déglutit difficilement, fixant l'homme avec des yeux écarquillés.
« Pas envie de me parler ? » reprit-il, s'approchant lentement. Ses pas étaient lourds sur le plancher de bois. Il s'agenouilla près de la paillasse, la lanterne posée à côté de lui. À la lumière vacillante, Sarah aperçut une poignée de tiges fines et rigides qu'il tenait dans l'autre main. Des pailles.
« Peut-être que ces pailles vont vous délier la langue », continua-t-il, un sourire lent et inquiétant se dessinant sur ses lèvres. « Elles sont plutôt piquantes, alors une botte de ça, ça fait des merveilles sur la plante des pieds d'une femme. Mais je suppose que je vais commencer avec juste une. On dirait que je veux pas que vous confessiez trop vite, hé hé. »
Il s'empara d'une seule paille et la fit glisser le long de la semelle de la chaussure de Sarah. Elle sentit immédiatement la texture irritante. Ce n'était pas une douleur vive, mais une sensation étrange, une sorte de démangeaison forcée qui remontait le long de sa colonne vertébrale. Il frotta doucement la paille d'avant en arrière sur la semelle.
Une contraction involontaire secoua son pied. Ses orteils se recroquevillèrent à l'intérieur de sa chaussure. C'était une sensation intolérable, une torture insidieuse qui jouait sur la sensibilité naturelle de la plante du pied. Elle voulait retirer son pied, le cacher, mais il était immobile, captif. Il continua de frotter, la paille crissant légèrement sur le cuir. La sensation s'intensifia, devint plus insistante, forçant un petit gémissement à lui échapper malgré sa volonté de rester silencieuse. C'était frustrant, humiliant d'être réduite à cette réaction physique incontrôlable.
Il retira la paille, et le soulagement fut immédiat, bien que teinté d'appréhension. Il n'avait utilisé qu'une seule paille, comme il l'avait dit. L'idée d'une "botte" de ces choses sur ses pieds nus provoqua un frisson d'horreur.
Elle ferma les yeux, essayant de contrôler sa respiration saccadée.
« Pas très bavarde, hein ? » dit-il, se redressant légèrement. Il jeta la paille usagée et sortit de sa poche la petite bourse en tissu. Un léger tintement de quelque chose de léger et aérien se fit entendre.
« Et si vous aimez pas ces pailles », murmura-t-il, sa voix se faisant plus douce, presque caressante, ce qui la rendit encore plus terrifiante, « j'ai des plumes aussi. Des plumes de canard, des plumes d'oie, des plumes de dinde, choisissez votre préférence. Vous voulez savoir laquelle chatouille le plus ? »
Des extrémités plumeuses sortaient de la petite bourse. Il y avait différentes couleurs, différentes textures.
« Alors ? » insista l'homme, le sourire toujours présent. « On commence par quoi ? Les pailles qui piquent ou les plumes qui chatouillent ? De toute façon, on a toute la nuit. »
Il sortit une plume blanche et duveteuse et commença par caresser la joue de Sarah. La sensation était totalement différente de celle de la paille. Douce, incroyablement légère, presque imperceptible au début. Puis, elle devint une caresse insistante, légère comme l'air, mais qui semblait glisser sous sa peau, chatouillant les nerfs sous-jacents. Sarah sentit un tressaillement parcourir son visage.
Il descendit la plume le long de son cou. Cette zone, plus sensible, réagit immédiatement. Un frisson la parcourut. Elle essayait de ne pas bouger, de ne pas lui donner la satisfaction de la voir réagir, mais c'était incroyablement difficile. La plume glissait, légère comme une aile d'insecte, effleurant la peau de son cou, remontant vers son oreille.
Il s'attarda près de son oreille, effleurant le lobe, puis la courbure délicate derrière. C'était une sensation exaspérante, une sorte de démangeaison aérienne qui la faisait grincer des dents. Elle sentit l'envie irrépressible de secouer la tête, de se frotter pour faire cesser cette irritation légère mais constante.
Puis, il changea de cible. Il approcha la plume de ses côtes, là où sa chemise de coton protégeait mal sa peau. Il glissa la plume sous le bord de son vêtement et commença à la faire glisser doucement sur sa peau. C'était l'endroit le plus sensible.
Une vague de chatouilles incontrôlables la submergea. Elle retint son souffle, les muscles de son abdomen se contractant involontairement. Un petit rire nerveux et étranglé lui échappa, immédiatement suivi d'un sanglot. C'était une réaction paradoxale : l'hilarité forcée des chatouilles mêlée à la terreur de sa situation. C'était une torture psychologique autant que physique. Être forcée à rire alors qu'elle était terrifiée, impuissante, était profondément perturbant.
Il continua, explorant ses côtes avec la plume, variant la pression, parfois un effleurement à peine perceptible, parfois une légère insistance qui la faisait se tordre contre ses liens. Son corps réagissait malgré elle, se cambrant légèrement, ses épaules se soulevant dans une tentative désespérée d'échapper à la plume. Les larmes montaient à ses yeux, mélange de peur, de frustration et de l'irritation physique intense.
« Alors ? » demanda la voix de l'homme, plus proche. Il la regardait, son sourire plus large maintenant. « Les plumes, ça vous plaît mieux ? »
Sarah ne pouvait pas répondre. Elle haletait, essayant de reprendre son souffle, les chatouilles s'estompant lentement après qu'il ait retiré la plume. Son corps était tendu, tremblant. Il n'avait toujours pas posé de question, n'avait pas demandé d'information. Il semblait simplement se délecter de sa réaction, de son impuissance face à ces sensations dérisoires mais puissantes.
Elle réalisa alors la nature de sa "torture". Ce n'était pas la douleur qu'il cherchait, du moins pas encore. C'était de la réduire à ses réactions les plus primaires, de briser sa résistance par l'absurde, de la déshumaniser en jouant avec les réflexes involontaires de son corps.
Il tenait toujours la plume, attendant sa réponse. Le choix entre la paille piquante et la plume légère et irritante semblait dérisoire, et pourtant, il représentait l'étendue terrifiante de son pouvoir sur elle.
Le fermier observait Sarah, son regard sombre lisant les traces de sa torture légère mais efficace sur son visage rougi et humide de larmes. Son rire étranglé résonnait encore dans le silence tendu de la petite pièce.
« Intéressant », murmura-t-il, plus à lui-même qu'à elle. Il laissa tomber la plume d'oie sur le sol et se pencha à nouveau vers ses pieds. « Les côtes, c'est efficace. Mais les pieds... ah, les pieds. C'est là que la vraie conversation commence, généralement. »
Sans un mot de plus, il s'agenouilla et se mit à défaire les lacets des chaussures de Sarah. Ses doigts épais et maladroits s'attaquèrent aux nœuds, tandis que Sarah regardait, impuissante, le processus. Enlever ses chaussures, ses dernières protections, laissait ses pieds nus et vulnérables exposés. Une nouvelle vague de peur la submergea.
Enfin, les chaussures furent retirées et jetées sans cérémonie sur le sol poussiéreux. Ses pieds étaient pâles, délicats, en contraste frappant avec la terre brute et les planches de bois. Le fermier les examina un instant à la lumière vacillante, un air d'évaluation sur son visage.

« Nus, c'est mieux », dit-il avec un sourire. Il reprit alors sa poignée de pailles, les faisant glisser entre ses doigts. Le son sec et râpeux des tiges s'entrechoquant semblait cruellement approprié.
« On a essayé une seule paille avec la chaussure. Sympa, mais pas... convaincant. » Ses yeux remontèrent vers le visage de Sarah. « On va passer à la vitesse supérieure. »
Il s'empara d'une petite botte de pailles, une dizaine peut-être, et les regroupa fermement. Il porta alors cette grappe rigide et piquante jusqu'à la plante de l'un de ses pieds.
La sensation fut instantanée et brutale. Ce n'était plus un simple effleurement irritant. Les multiples extrémités rigides et rugueuses des pailles furent pressées et frottées sur la peau extrêmement sensible de sa voûte plantaire. C'était une agression sensorielle intense, une myriade de piqûres légères mais incessantes qui provoqua une explosion nerveuse.
Sarah laissa échapper un cri aigu, mi-rire, mi-sanglot. Son corps se tordit violemment sur le lit de fortune. Elle essaya de ramener son pied, de le replier sous elle, mais ses mains liées l'en empêchaient, et la poigne ferme de l'homme maintenait sa cheville. Ses orteils se recroquevillèrent de force, ses muscles se contractèrent douloureusement.
Le fermier ne s'arrêta pas. Il continuait de frotter, tantôt légèrement, tantôt avec plus de pression, explorant toute la surface de sa plante de pied, du talon jusqu'aux coussinets sous les orteils,
remontant même entre eux. La sensation était intolérable, forçant des hoquets et des éclats de rire hystériques à sortir de la gorge de la jeune femme malgré sa terreur.
Les larmes coulaient librement maintenant, brouillant sa vision. Son corps entier tremblait, secoué par les convulsions involontaires provoquées par les chatouilles. C'était une perte totale de contrôle, une humiliation profonde. Être réduite à cette agitation désordonnée, à ces sons incontrôlables, la brisait un peu plus.
« Alors ? On retrouve sa langue ? » grogna le fermier, sa voix déformée par le mouvement. Il semblait apprécier le spectacle de sa détresse physique, le contraste entre son corps qui se débattait et son propre calme relatif.
Il passa ensuite à l'autre pied, appliquant la même botte de pailles avec la même intensité. La torture reprit de plus belle, doublée cette fois, frappant les deux pieds simultanément. Sarah se cambra, s'arcbouta, la tête rejetée en arrière, hurlant silencieusement ou laissant échapper des bruits qui n'étaient plus des mots. L'air manquait dans ses poumons, à force de rire et de pleurer. Ses muscles étaient tendus à l'extrême, fatigués de lutter contre cette agression absurde et cruelle.
Quand enfin, il retira les pailles, le silence retomba, lourd de sa respiration haletante et des sanglots la secouant. Ses pieds nus étaient rouges et incroyablement sensibles, la moindre brise sur sa peau tendue envoyait des décharges le long de ses jambes. Elle était épuisée, vidée de toute résistance physique immédiate, son esprit embrumé par le choc et l'humiliation.
Le fermier se releva, laissant les pailles tomber. Il la regarda un long moment, ses yeux sombres sondant sa vulnérabilité.
« On a encore les plumes, si vous préférez quelque chose de... plus doux », dit-il, sa voix à nouveau un murmure. « Mais d'une douceur qui rend fou. »
Sarah ne répondit toujours pas. Elle ne le pouvait pas. Elle se contentait de trembler sur la paillasse, sentant ses pieds nus sur la surface rugueuse, une cible facile pour la suite. La terreur s'était enracinée, profonde et paralysante. Elle savait maintenant qu'il était capable d'aller loin, non pas dans la violence physique brute, mais dans la manipulation subtile et implacable des sensations pour briser sa volonté.
Sarah gisait, tremblante, ses pieds encore endoloris par l'agression des pailles. Chaque nerf semblait à vif, anticipant la prochaine vague de sensations forcées. Le fermier s'était légèrement éloigné, lui laissant un bref répit, mais son regard ne la quittait pas.
« Les pailles, c'était juste pour commencer », dit-il d'une voix calme qui contrastait horriblement avec la tempête sensorielle qu'elle venait de subir. Il se baissa à nouveau et, cette fois, sortit de sa bourse en tissu une poignée de plumes particulièrement fines et duveteuses, d'un blanc pur comme neige. Des plumes de cygne ou d'une autre volaille d'eau, pensa-t-elle confusément, légères comme des songes.
« Et si vous préférez quelque chose de... plus doux », reprit-il, tenant les plumes avec une délicatesse ironique. « Mais d'une douceur qui rend fou. »
Il s'agenouilla de nouveau près de ses pieds nus. Leurs contours pâles et vulnérables semblaient crier de s'enfuir. Il prit une seule plume, longue et effilochée à son extrémité, et l'approcha lentement de la plante du pied droit de Sarah.
Contrairement aux pailles, il n'y eut pas de piqûres. Ce fut un effleurement aérien, si léger qu'il était presque imperceptible au début. Mais cette légèreté même était la source de la torture. La plume glissa sur sa peau avec la douceur d'un murmure, mais chaque contact semblait descendre profondément, chatouillant non pas à la surface, mais sous les tissus, directement sur les nerfs.
Sarah gémit. C'était différent des pailles, mais pas moins intolérable. C'était une sensation insidieuse, qui rampait, se faufilait, et provoquait un désir frénétique de se gratter, de frotter, de faire cesser ce contact aérien.
Le fermier ne se contenta pas d'un simple effleurement. Il commença à faire danser la plume sur toute la surface de sa plante de pied. Il remontait et descendait le long de la voûte, s'attardait sur le talon, puis s'attaquait aux coussinets sous les orteils, et enfin, avec une précision cruelle, glissait la plume entre chaque orteil.
C'était là que la sensation atteignait son paroxysme. La plume glissant dans les espaces des orteils provoquait des vagues de chatouilles électriques, pures et incontrôlables. Sarah éclata de rire, un rire aigu et déchiré qui se mêlait à des supplications étouffées. Son corps se débattait avec une nouvelle vigueur, ses jambes se pliaient et se tendaient dans une tentative désespérée de fuite. Elle se tordait sur la paillasse, cherchant un appui, une échappatoire, mais il n'y en avait pas.
« Arrêtez ! S'il vous plaît, arrêtez ! » parvint-elle à articuler entre deux hoquets de rire et de sanglots. Le son de sa propre voix, brisée et suppliante, ajoutait à l'horreur de la situation.
Le fermier ne répondit pas, son visage impassible si ce n'est pour l'étincelle sombre dans ses yeux. Il se pencha davantage, rapprochant son visage du sien, comme pour s'assurer qu'elle était pleinement consciente de son impuissance.
Il changea de plume, en prenant une autre, peut-être légèrement plus grande, et s'attaqua à l'autre pied. Les deux pieds nus étaient maintenant la cible de cette agression douce et implacable. Les plumes dansaient, légères comme des papillons, mais chaque contact était une torture.
Les chatouilles étaient intenses, au point de devenir douloureuses. Pas une douleur franche comme une blessure, mais une douleur nerveuse, exaspérante, née de l'impossibilité de réprimer la réaction physique. Sarah se cambra si fort que ses poignets liés la brûlaient. Elle haletait, s'étouffait avec son propre rire et ses larmes. Ses abdominaux étaient contractés, douloureux à force de convulsions.
Il continuait, méthodiquement, inlassablement. De temps en temps, il s'arrêtait juste assez longtemps pour qu'elle reprenne son souffle, la laissant au bord du gouffre avant de reprendre l'assaut, chaque fois semblant trouver le point le plus sensible.
« Alors ? Toujours rien à dire ? » demanda-t-il finalement, sa voix résonnant dans l'air lourd de sa détresse.
Sarah ne pouvait que gémir en réponse, sa gorge serrée, sa voix réduite à un râle. Elle était un amas tremblant et sanglotant, vaincue non pas par la force brute, mais par la perversion de la sensation la plus innocente. Les plumes étaient pires que les pailles, leur douceur rendant la torture plus insidieuse, plus dégradante.
Ses pieds la brûlaient, non pas de chaleur, mais de la rémanence intense des chatouilles. Chaque pore de sa peau semblait encore vibrer. Elle était épuisée, sa volonté effritée par cette épreuve absurde et cruelle. Allongée là, vulnérable sous le regard froid de son ravisseur, Sarah sentait qu'elle approchait de ses limites. La nuit était encore jeune, et elle ne savait pas combien de temps elle pourrait supporter cette torture légère qui brisait l'esprit. Et son épreuve ne faisait peut-être que commencer….