Ma premiere fois.
Je ne sais pas trop pourquoi, et ca depuis ma plus lointaine enfance, j'ai toujours ete attire par les pieds feminins. mais ca se limitait toujours a les regarder en douce quand l'occasion s'en presentait.
Je devais avoir dix ou onze quand cette passion s'est reellement concretisee et ne m'a jamais quitte depuis.
Mes parents, souvent absents pour raison professionnelle, me laissait souvent chez une tante celibataire. Sa vie etait simple et ne se limitait qu'a quelques rares contacts et sorties avec des copines de son age. Mais un midi, pour je ne sais plus qu'elle raison, ma tante avait invite quelques connaissances a venir prendre un verre. Elle qui pourtant ne supportait aucune forme d'alcool s'etait laissee entrainer par ses amies et, au depart de celles-ci, se retrouvait dans un etat d'ivresse plus qu'avance.
Apres m'avoir peniblement bafouille le conseil de me tenir tranquille, elle s'installait dans le divan afin d'y cuver sa memorable cuite. Couchee sur le dos, les bras ballants, elle avait, sans doute pour une raison de confort, pose ses mollets sur un des accoudoirs, laissant ainsi depasser ses pieds. De la table de la cuisine ou tout d'abord j'avais entrepris de lire un livre, je la regardais dormir quand l'idee de profiter de cette occasion inesperee me traversait l'esprit. Un instant, j'envisageais le risque d'etre surpris mais, face a son etat d'ebriete, ce risque devenait tellement minime que j'abandonnais mon livre et venait m'agenouiller pres de l'accoudoir.
Comme c'etait une chaude journee d'ete, elle ne portait pas de bas et c'etait donc ses deux plantes de pieds nus qui s'offraient directement a mes yeux lorsque, dans un premier temps, je lui otais ses mules. Longuement, avec une excitation grandissante, je laissais mon regard decouvrir deux pieds parfaits, a la balle rose et rebondie, aux voutes admirablement cambrees et a la peau plissee et aux orteils ni trop longs ni trop courts, legerement boudinnes et parfaitement alignes.
Puis, approchant une main tremblante, je laissais errer mes doigts sur une peau douce et tiede. Durant un moment, je glissais et pianotais sur ces deux pieds que ma tante m'offrait bien innocemment.
Sans doute souffrait-elle d'un petit probleme de transpiration car il degageait une legere odeur qui, loin de me degouter, m'excitait encore plus, tant et si bien que, apres avoir verifie que ma tante ne se reveillerait pas, je me mettais meme a les lecher et a en sucer chaque doigt de pied jusqu'a plus soif, me delectant d'autant plus des petites secousses que mes attouchements provoquaient lorsque j'insinuais ma langue entre deux orteils. Pourtant, bien que visibement chatouilleuse, ma tante ne se reveillait toujours pas.
Je decidais alors de me livrer a quelques experiences que, jusque la, je n'avais realisees que dans mes reves. Attenant a la cuisine se trouvait un petit atelier d'ou je revenais rapidement muni d'une petite brosse et d'un petit assortiment de pinceaux que je testais tour a tour sur les deux pieds de cette femme toujours profondement endormie. Je passais donc une bonne partie de l'apres-midi a chatouiller les deux pieds dont je parvenais meme, a mon grand plaisir, a briser l'impassibilite par l'un ou l'autre petit soubresaut ou contraction d'orteil.
Bien que lointain deja, aujourd'hui encore cet episode de mon enfance est et restera toujours un de mes plus beaux souvenirs.