Premières impressions.
Waw.
En fait, de mon point de vue, ça a été une expérience quasi mystique.
Je rigole pas.
Premièrement, l’arrivée. Entrer dans ce lieu, passer cette porte en bois, c’est déjà énorme. On se demande jusqu’au dernier moment si on va avoir le courage ou pas. Parce que quand même. Et puis, une fois sur place, la gentillesse des gens, aussi bien à l’accueil, que parmi les participants, la chaleur, la simplicité. Rien de glauque, de malsain. On a l’impression que ce cercle de gens qu’on avait jamais vus de sa vie, dans les 5 minutes suivantes, sont devenus des bons copains qu’on connaît depuis des années et avec qui on a aucun problème pour chahuter comme des gamins. Drôle de truc.
Je ne serais pas venue seule. Cette expérience, c’était aussi quelque chose à partager, un défi. Je peux vous dire maintenant que je n’en menais pas large, surtout en réalisant que je serais probablement la seule fille du côté des lees. Il m’a fallu deux Bloody Mary bien tassées pour oser me lancer.
Bon. L’action, à proprement parler, maintenant.
J’avoue qu’on avait assez hâte de tester leurs installations. Bavarder, c’est bien, mais bon. On savait qu’on avait pas toute la nuit. Et deux Bloody Mary, ça rend audacieuse et guillerette (et accessoirement, doublement chatouilleuse, en tout cas, moi).
Heureusement que mon cher Peheff avait pensé aux bracelets de cuir et au bandeau, parce que pour un donjon, même soft, ça manquait un peu de machins pour attacher convenablement, et ça se serait un peu terminé en polochon party. Leur croix en X, en haut, bon, sympa, mais déjà pour atteindre les pieds c’est no way, et en plus, les petits clous tout du long de la colonne vertébrale, perso, si je peux m’en passer, c’est aussi bien. Leurs autres salles, en revanche, présentaient des ustensiles amusants. Les barres en fer, qui permettent d’attacher les bras en hauteur et un pied sur le côté. Et puis, surtout, leur petite balançoire.
Donc on a commencé.
A deux.
Enfin, à deux, au début.
L ‘avantage du bandeau sur les yeux, c’est que vous ne pouvez pas juger exactement de l’ampleur du phénomène ni de la gravité de la situation. Sinon, vous paniquez direct. Six autour de moi, à un moment donné, m’a dit Peheff ? C’est sûr que si l’on vous met le marché en main comme ça, d’entrée, la réponse, c’est non, je ne suis pas dingue. A croire que si. De toutes façons, attachée, on n’a plus le choix. (Surtout quand on a oublié le mot de passe mis au point rapidement pour la circonstance une demi-heure avant et que de toutes façons on n’a même plus la force de rien articuler). Les histoires de fiction, à côté, c’est petit joueur. Arriver à quasi disjoncter comme ça a été mon cas, « grâce » à vous (j’ai les noms) , même chez dungeon maidens, ils n’y arrivent pas.
Merci, les amis. Zefree, Inferno, Chicaneur, dénoncez-vous, les autres.
Et merci, Caterina. Caterina, si un jour, elle me donne l’opportunité de me venger, je crois quelle en sortira légumescente.
Se venger, c’était très amusant aussi. J’ai bien aimé assister Caterina (Caterina je te hais) dans l’opération qui consistait à torturer successivement deux charmants jeunes hommes, qui, en passe de mot de passe aussi, on dû passer un assez mauvais quart d’heure. Enfin, ils ne se sont pas plains, non plus. Bon, encore une fois, je regrette vraiment de ne pas avoir vu à ma place la petite blonde et Caterina (Caterina, tu me le paieras).
J’aurais tellement voulu voir Peheff à l’oeuvre avec elles.
D’ailleurs, pour la prochaine fois, si je ne suis pas sûre qu’il y a AU MOINS deux ou trois autres filles pour partager mon sort, je déclare forfait.
Etre Jeanne d’Arc à Rouen, ça va une fois. La deuxième, on réfléchit un peu avant, à moins de réserver une place direct dans le HP le plus proche.
Mais, vraiment, malgré les courbatures et un samedi totalement comateux, mon souvenir de tout ça est du côté des expériences qu’on oublie pas facilement.
Et c’est drôlement addictif.
J’espère que Marc n’a pas été vexé qu’on ait un peu boudé ses jeux. Mais quand la blonde en cape a commencé à taper un peu sur Tocque au lieu de le chatouiller, j’avoue qu’on a décroché et qu’on est redescendus. C’est pas trop notre truc.
Mais sinon, sans rire. Enfin, si, si, en riant beaucoup :
je vous ai tous trouvés super.
Merci aussi au jeune homme dont je ne connais pas le nom, qui n’est pas un fétichiste d’ici, mais qui a bien aimé découvrir ça, et qui m’a massé les épaules et le dos de façon divine.
Et merci... mais là ça devient trop personnel.
... A suivre, j’espère.